𝐋𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐥’𝐮𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐢𝐥𝐬 𝐢𝐧𝐯𝐢𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐫𝐞𝐥𝐢𝐞 𝐥’𝐀𝐫𝐦𝐞́𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧.
Un texte d’Arthur Dénouveaux, essayiste.
Le soin est l’un des fils invisibles qui relie l’Armée à la Nation.
La vie de soldat et le risque de blessure, voire pire, vont de pair. Les romains l’illustraient déjà en faisant du dieu Mars un guerrier blessé par Diomède sur le champ de bataille. Si l’on ramène souvent, et à juste titre, l’acceptation de ce risque de blessure à un noble sens du sacrifice, il faut aussi le penser positivement comme une participation à l’amélioration du soin.
La médecine militaire et in fine civile, s’appuient sur les soldats blessés notamment pour la prise en charge de multiples traumatismes physiques et psychologiques. A ce titre, les victimes de terrorisme, considérées comme des victimes civiles de guerre, bénéficient directement de l’expérience militaire pour la prise en charge de leurs plaies par balle autant que de leur stress post-traumatique.
Merci aux militaires, à leurs familles, à leurs enfants pour cet engagement partagé qui irrigue la France bien au-delà de sa sécurité.
Arthur Dénouveaux, essayiste, rescapé de l’attentat du 13 novembre 2015 au Bataclan, Président de l’association Life For Paris : 13 Novembre 2015 et ancien élève de l’Ecole Polytechnique.